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Une chanson qui nous ressemble

Création 2017. Textes parus en 2019 dans le recueil de nouvelles Humeurs aux éditions Lunatique

Entre janvier et juin 2017, FABRICE FACCIPONTE (musicien) et BENOÎT FOURCHARD (écrivain), rencontrent une dizaine de personnes âgées, souvent atteintes de la maladie d’Alzheimer. Grâce à l’évocation des chansons de leur jeunesse, des souvenirs se réaniment et les personnes se mettent à raconter leur vie, faisant écho à leurs accompagnants, ou aidants, enfants, compagnes, compagnon. De cet entrelacs de récits, deux textes vont ainsi voir le jour.

LA CUMPARSITA évoque la migration d’un couple de l’Espagne vers la France au moment de la dictature franquiste, son rapport avec le tango et les pistes de danse, écrin de cette idylle, les difficultés pour se faire accepter dans un pays étranger, puis la naissance de leurs cinq enfants.

La deuxième histoire, MA GRAND MÈRE DOROTHÉE, raconte sous forme épistolaire la relation entre Malo, petit garçon de 8 ans, et sa grand-mère. Alors que, au fur et à mesure du récit, la grand-mère décline, l’enfant grandit, jusqu’à atteindre l’âge d’être étudiant. Ces deux textes (publiés en 2019 aux éditions Lunatique, dans le recueil de nouvelles Humeurs) sont des fictions réinventées à partir de l’ensemble des témoignages.

En scène, chacun de ces textes est traité de manière différente, registre de jeu, environnement sonore, instrumentarium. Plusieurs chansons traversent, ponctuent ou concluent les deux actes du spectacle.

AINSI UNE CHANSON QUI NOUS RESSEMBLE, PROPOSE À LA FOIS NARRATION, NOSTALGIE, HUMOUR ET CHANSONS.

Presse

Noirceurs

Création 2016. Textes parus en 2019 dans le recueil de nouvelles Humeurs aux éditions Lunatique

Noirceurs, diptyque musical, tente d’explorer les tréfonds les plus sombres de l’être humain.

La première partie, Cette Chère Simone, retrace avec distance, musique, objets manipulés et humour (noir) le parcours de Simone Weber, la diabolique de Nancy.

Puis, dans 48 fois, on est dans la tête d’un assassin. Voix et musique se mêlent alors en une même pulsion. Les deux actes vont se répondre, s’éclairer et se faire écho. Événements bien identifiés, fait divers et réalité crue sont les supports de chacune de ces histoires.

CETTE CHÈRE SIMONE

Ecriture et mise en scène : BENOÎT FOURCHARD
Regard sur l’objet : DELPHINE BARDOT
Jeu : LAURENT GIX
Musique en live : GABRIEL FABING (VIOLONCELLE ET ÉLECTRO ACOUSTIQUE)
Costume : DANIEL TRENTO

Création 24 et 25 mars à Jarny (54)

48 fois

Mise en scène : VIRGINIE MAROUZÉ
Ecriture et jeu : BENOÎT FOURCHARD
Musique en live : GABRIEL FABING (GUITARES) ET MICHEL DELTRUC (PERCUSSIONS)
Technique : PHIL COLIN

Création mars 2016.

L'homme éléphant

Spectacle tout public à partir de onze ans

Création collective : Antoine Arlot, Coco Bernardis, Gabriel Fabing

Spectacle jeune public à partir de 11 ans, librement inspiré de Elephant man de Frederick Treves, avec Coco Bernardis (jeu et mise en scène), Antoine Arlot et Gabriel Fabing(musique). Spectacle créé du 17 au 19 juin 2015, au collège Albert Camus de Jarville (54), avec le soutien du CCAM-Scène nationale de Vandoeuvre.

Rewind

Texte de Benoît Fourchard, publié aux Éditions Koïné (parution 2017)

Écriture et mise en scène : BENOÎT FOURCHARD
Jeu : COCO BERNARDIS, DELPHINE BARDOT, JOSÉ-ANTONIO PEREIRA
Musique : ANTOINE ARLOT, GAB FABING
Son et traitement des voix : ANTHONY LAGUERRE
Scénographie : LUC DOERFLINGER
Costumes : DANIEL TRENTO
Lumière, construction décor : JÉRÔME LE HÉRICHÉ
Administratrice de tournée : HÉLÈNE LANTZ/LA POULIE PRODUCTION/STRASBOURG
Chargée de production : AURÉLIA COLENO MOUROT

REWIND, COMME LA TOUCHE DES MAGNÉTOS À CASSETTES, PARCOURS INVERSÉ, DE LA MORT À LA VIE.

On connaît la fin de l’histoire, on commence donc par là. La mort de la mère, comme une délivrance. Puis on remonte le temps, jusqu’au début de l’agonie, et même plus loin, jusqu’à la petite enfance des personnages, le frère les sœurs, Armand, Fanny, Fleur. La construction dramaturgique révèle des choses qu’eux-mêmes ignorent. L’histoire se resserre alors autour de cette famille singulière et pourtant si conventionnelle, avec ses relations, ses codes, ses rancœurs et ses secrets.

Chaque journée de cette agonie, puis la précédente et ainsi de suite, donne le point de vue de l’un des trois frère et sœurs. In extremis, chacun vient confier à la mère ce que jamais il n’aurait pu dire avant ce moment unique. Ce qui ne peut être que confession, murmure. Une sorte de puzzle se construit alors. Un paysage que seul le spectateur pourra découvrir dans sa globalité.

On se retrouve aussi autour du distributeur à café et de son improbable breuvage, dans la salle d’attente de l’hôpital. Tous les trois. On se raconte les histoires enfouies, on rigole, on se retrouve, on s’engueule, on se souvient, on est à nouveau frère-et-sœurs, on se questionne, comment va la mère aujourd’hui, mieux que demain sûrement, on s’interroge à propos de cette perfusion, on se demande jusqu’à quand, on se dit que le temps peut-être est venu, que ça n’a que trop duré, on le pense mais on ne le dit pas vraiment.

Le travail musical, au cœur du spectacle, prolonge l’expérience initiée avec Désirée, Pince de Crabe !, puis La Méthode Maxwell. Grâce au compagnonnage avec Antoine Arlot et Gabriel Fabing, le son, musique, environnement sonore, est acteur à part entière.

Le siège de Metz

Conception, adaptation et interprétation : BENOÎT FOURCHARD
Musique : ANTOINE ARLOT
Regard extérieur/mise en espace : COCO BERNARDIS

Un montage de textes, d’après les écrits de Albert Collignon parus dans le journal de Metz entre le 25 août et le 29 octobre 1870, qui raconte le siège de Metz.

La possibilité de parler du conflit de 14-18 sous un angle différent, puisque la guerre de 70 en est l’un des prémisses.

Et l’occasion de rappeler un passage de notre histoire parfois un peu oublié.

Création le 7 juin 2015, au Musée de la Guerre de 70 à Gravelotte
Avec le soutien de la DRAC Lorraine.

Pince de crabe !

Théâtre / Cinéma / Marionnettes / Musique

Création octobre 2010
Une co-production Les Fruits du Hasard / Kinorev
Spectacle pour tous les publics à partir de 6 ans.

Conception, écriture et mise en scène : BENOÎT FOURCHARD
Co-écriture, réalisation & assistanat à la mise en scène : VÉRONIKA PETIT
Direction des scènes marionnettiques : DELPHINE BARDOT
Scénographie & vidéographie : M.H RAMM
Interprétation : COCO BERNARDIS, VÉRONIQUE MANGENOT, DELPHINE BARDOT, ANTOINE ARLOT
Construction dispositif & régie tournée : M.H RAMM, THIERRY MATHIEU
Programmation et régie vidéo : THIERRY MATHIEU
Construction des marionnettes : M.H RAMM, DELPHINE BARDOT
Création musicale : ANTOINE ARLOT
Costumes : DANIEL TRENTO
Diffusion : BABETTE GATT

« PINCE-MI ET PINCE-MOI SONT DANS UN BATEAU. PINCE-MI TOMBE À L’EAU, QUI EST-CE QUI RESTE ? PINCE-MOI ! »

Une demoiselle rousse une demoiselle brune.
Une barque défraîchie sur une plage désertée.
Une sirène échappée d’un calicot publicitaire tiré par un avion au-dessus de la plage.
Une vague géante qui emporte la barque sur l’océan.
Le Titanic, des fonds marins plutôt pollués, un pâtisson une aubergine quelques tomates.
Et un crabe géant prêt à tout pour avaler les deux aventurières.

Texte publié aux Editions Presses Électroniques de France :
www.pef-online.com

Coproduction : CCAM Scène Nationale de Vandoeuvre, TJP CDN de Strasbourg, L’ALLAN Scène Nationale de Montbéliard. Spectacle subventionné par : La Région Lorraine, La DRAC Lorraine, Le Conseil Général 54, La Ville de Nancy, avec l’aide à la production du DICRÉAM (CNC) Soutiens : TGP de Frouard, Scène conventionnée pour les arts de la marionnette et des formes animées, Ars Numerica de Montbéliard, L’Arche de Béthoncourt, Scène conventionnée Jeune Public, Le CRÉA de Kingersheim, Scène conventionnée Jeune Public, La Ville de Nancy et le réseau Quint’Est.

Désirée

Création 2017

Écriture et mise en scène : BENOÎT FOURCHARD
Interprétation : COCO BERNARDIS
Musicien: ANTOINE ARLOT
Manipulation/Régie: BENOÎT FOURCHARD
Collaboration artistique pour la manipulation/regard sur la mise en scène : DELPHINE BARDOT
Costumes : FRANÇOISE KLEIN
Scénographie/Construction du dispositif : DAVID GALLAIRE
Diffusion: BABETTE GATT

DÉSIRÉE PARADIS, UNE FILLE SINGULIÈRE.

Comme son nom ne l’indique pas, sa prime enfance s’écoule sans aucune tranquillité à l’ombre d’un cagibi où ses parents l’enferment jour et nuit. Elle y développe des facultés hors du commun : parler avec les animaux, pérégriner avec aisance dans un imaginaire fantasque, tétaniser de son regard jusqu’aux plus coriaces, s’élever dans les airs lorsqu’elle éprouve du plaisir… Après avoir fui cette cellule familiale inhospitalière, une longue errance finit par la conduire sur une table, qu’elle s’approprie pour en faire son refuge ultime. De cette tour d’ivoire, elle s’offre aux regards des spectateurs…

 

Pauline Picq

Spectacle en appartement - Création 2005

Mise en scène : COCO BERNARDIS
Interprétation : VÉRONIQUE MANGENOT
Costume : RACHEL BRAYER
Photographie : MURIEL NITTLER

D’APRÈS UNE NOUVELLE DE BENOÎT FOURCHARD

Pauline Picq est un personnage complétement atypique. D’emblèe, elle place le spectateur dans le salon d’une voyante, Madame Zarragoza, personnage improbable (fantasme ? prétexte ? réalité ?) ; liant intimement le public à son propre destin, et à son époustouflant déballage.

Avec sa complicité, elle entreprend la reconstitution de l’arbre généalogique de la famille, forcément fantasque. Elle n’hésite pas à utiliser l’ensemble de l’appartement, faisant résonner sa voix et son action au plus profond du logement, donnant une existence à un formidable « hors champ », inimaginable dans l’espace classique d’un plateau. Le spectateur se retrouve ainsi plongé au cœur même de l’action, en prise directe avec ce personnage étonnant et de sa vie de fantaisie, le plaçant définitivement dans le doute :
Est-il encore au théâtre ou déjà dans la réalité ?…

Texte publié aux Editions Presses Électroniques de France : www.pef-online.com

Maladie pittoresque

Création 2004

Mise en scène : COCO BERNARDIS ET BENOÎT FOURCHARD
Interprétation : ISABELLE CHALHOUB ET BRUNO RICCI
Lumière : OLIVIER IRTHUM
Scénographie : EMMA FERRER
Création son : DAVID GALLAIRE
Affiche : CATHERINE DE ROSA

Un homme et une femme dans la salle d’attente d’un médecin, le docteur Kohn, spécialiste des « maladies pittoresques ».

Un lieu qui semble appartenir à une autre époque. Lui et Elle se toisent, se jaugent, s’évaluent, tentent de s’approcher, se racontent, inventent leur vie, oscillent sans cesse entre mensonge et vérité. Mais le médecin se fait attendre. Elle s’impatiente et convainc Lui d’entrer dans le cabinet de l’étrange docteur. L’endroit est déserté, laissé à l’abandon. Ils s’aperçoivent que portes et fenêtres sont murées, que le téléphone est coupé. Ils sont enfermés, oubliés de tous, seuls, Elle et Lui. Enfin disponibles pour accéder à la vérité sur eux-mêmes. Mais la situation si convenue du début se referme sur eux comme un piège inexorable. Car les démolisseurs, eux, connaissent le sort qu’ils ont prévu de faire à ce bâtiment…

 
Texte publié aux Editions Espaces 34 :
www.editions-espaces34.fr
 
Coproduction CDN Théâtre de la Manufacture de Nancy-Lorraine / Centre Culturel André Malraux Scène Nationale de Vandoeuvre

Clotilde du Nord

Spectacle en appartement - Création 2002

Mise en scène : COCO BERNARDIS, ASSISTÉE DE : VÉRONIKA PETIT
Interprétation : BENOÎT FOURCHARD, COCO BERNARDIS
Lumières : THIERRY MATHIEU
Illustration: CATHERINE SEGHERS

DE LOUIS CALAFERTE, EDITIONS HESSE

Écrite en une nuit, en 1950, Clotilde du Nord est une œuvre brute, sans fioriture, intemporelle. Son propos reste brûlant aujourd’hui.

Une femme, un homme, une chambre, un lit défait, des sourires, des paroles, toujours les mêmes depuis la nuit des temps, on est bien tous les deux, j’avais jamais connu ça avant, maintenant on s’quitte plus, une histoire d’amour, peut-être banale, sûrement très belle. Et si, derrière les mots si doux, au-delà des gestes si tendres, se cachait une autre réalité, vénéneuse, obscure, froide comme une pluie de novembre. Qui est donc cet homme si amoureux ? Et cette fille, si jeune, si jolie, et si fragile ?…

(Clotilde du Nord a été créée pour la première fois en 1955, avec Martine Sarcey et Michel Piccoli, mise en scène de Michel Ré.)

Notre journée qui commence

Création 2000

Adaptation & Mise en scène : COCO BERNARDIS
Interprétation : VÉRONIQUE MANGENOT, COCO BERNARDIS
Scénographie : SAMUELLE CUNAULT
Lumière : DAVID GALLAIRE

D’APRÈS “LA FEMME SEULE” ET “ LE RÉVEIL” DE DARIO FO ET FRANCA RAME.

La radio à plein tube, le beau-frère et sa trompette, le cochon téléphonique, Marie s’apprête à vivre une journée d’enfermement de plus, mais c’est sans compter sur la présence inattendue d’une nouvelle voisine qui “fruit du hasard” détient la clé du problème, pour une seule et unique issue…

“ Notre journée qui commence “ première création des Fruits du hasard a vu le jour en avril 2000, avec le concours de la Mairie de Tomblaine, le soutien du Théâtre en Kit, de la compagnie Les Crieurs de Nuit, l’aide précieuse de Véronika Petit, de Jean-Michel Bernard, et le regard complice et avisé de Benoît Fourchard.